Le Processus GIZC – Un itinéraire vers la durabilité des côtes - Initialisation

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Introduction  


Initialisation  


Analyse des trajectoires
(passé/présent/futur)
 


Co‑construction d'une vision  


Planification stratégique  


Mise en oeuvre  


 


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Le but général de cette première étape du processus de GIZC est de mettre en place les fondements opérationnels pour sa mise en œuvre ultérieure, notamment pour l’élaboration de la stratégie, du plan ou du programme de GIZC ; de démarrer le processus de compréhension des défis auxquels la zone littorale est confrontée ; d’identifier les différentes perceptions que l’on peut avoir de ces défis ; et de commencer à susciter un engouement pour le processus de GIZC.

Ce n’est ni l’intention ni le but de cette étape de conduire des analyses scientifiques détaillées sur l’état de la zone, ou de comprendre pleinement les relations complexes entre tous les aspects. Le but est plutôt d’apporter une vue globale des forces anthropiques et naturelles en jeu dans la zone, des politiques sectorielles actuelles et de leurs interrelations potentielles, cette vue globale devant servir de déclencheur au processus et de référence aux discussions, aux analyses plus complètes et à l’émergence des priorités lors des étapes ultérieures.

A ce stade précoce, les efforts viseront à faire apparaître le processus comme un outil de large mobilisation des acteurs grâce à sa conception attrayante, à son langage peu technique et aux moyens choisis pour sa visualisation.

Les principales tâches

  1. Mise en place des mécanismes opérationnels du processus de GIZC, notamment la coordination et l’implication intersectorielle des acteurs concernés, le soutien technique au processus et la communication entre les partenaires.
  2. Définir le territoire d’influence, en identifiant les frontières de la zone littorale concernée et de ses écosystèmes.
  3. Définir le cadre de gouvernance.
  4. Revue générale des problématiques, des forces et des pressions, ainsi que des risques.
  5. Engagement des parties prenantes et élaboration d’une stratégie de communication.
  6. Proposition d’une vision commune pour le littoral.
  7. Décision en matière d’évaluation environnementale stratégique (EES)

Il n’est pas nécessaire de réaliser ces tâches dans l’ordre indiqué. Elles peuvent se faire en parallèle. Le plan de travail précisera un calendrier pour chaque tâche.

Les résultats attendus

En fonction de l’initiative qui est à l’origine du processus, de son échelle et de son étendue, il pourra être nécessaire d’élaborer un rapport de démarrage, qui comprendra un plan de travail et un rapport de cadrage, ces deux éléments pouvant être regroupés dans un seul document.

Le rapport de démarrage

Les partenaires majeurs du processus de GIZC doivent s’entendre sur le contenu du rapport de démarrage, qui pourra comprendre :

  • Le contexte et le but du projet, notamment les facteurs “déclenchant” du processus (le déclenchement peut être une décision politique, une priorité stratégique ou une réponse à une problématique locale particulière).
  • La vision partagée d’un travail en collaboration.
  • Les considérations de politique générale, émises par les partenaires, et les thématiques transversales.
  • Les outils politiques opérationnels pour la mise en œuvre, le financement et la consolidation des actions à mener.
  • Les limites géographiques de la zone littorale concernée, notamment ses limites sur terre et en mer.
  • Le contexte national et/ou international, notamment le contexte et autres paramètres de nature stratégique et juridique qui paraissent pertinents pour le processus.
  • Le partenariat entre les partenaires institutionnels et la structure proposée pour la coordination de la GIZC, qui peut prendre la forme d’un comité ou groupe de pilotage, dont seront précisés les objectifs, tâches, mode opératoire, etc.

Le plan de travail fait partie intégrante du rapport de démarrage. Il doit clairement décrire les tâches et les jalons du processus, la répartition des responsabilités entre les partenaires, ainsi que la structure logistique d’appui technique et administratif. L’objectif du plan de travail est de garantir le bon déroulement du projet et une compréhension commune des contraintes de temps, et de permettre une allocation efficace des ressources pendant toute la durée de processus. De façon générale, le plan de travail comprendra :

  • Une description détaillée des activités, abondamment accompagnées de considérations pratiques, politiques et financières.
  • Un calendrier de base qui reprend bien les éléments du processus de GIZC.
  • Un diagramme de Gantt simple qui décrit graphiquement l’ordre de réalisation des différentes étapes du processus de GIZC afin de faciliter la communication avec les partenaires et les acteurs concernés. Il donnera la durée de chaque étape, les résultats et les principaux jalons. Le diagramme de Gantt donnera les éléments suivants :
-Les étapes du processus de GIZC ;
-Les principaux résultats ;
-Les dates des principaux évènements ;
-Les jalons critiques en liaison avec les évènements principaux ;
-Les principales exigences en matière de financement ;
-Le schéma de mise en œuvre.

Le rapport de cadrage

Le rapport de cadrage contiendra les éléments suivants :

  • Une évaluation préliminaire des problématiques, forces, pressions et risques majeurs, précisant leur importance relative, leur contexte politique et les interrelations.
  • Le système de gouvernance du littoral, en décrivant le contexte politique, juridique et institutionnel, et en analysant les acteurs majeurs de façon approfondie, donnant leurs compétences/rôles réels, leur capacité et leur importance/pertinence pour le processus. Le Protocole GIZC précise la diversité des acteurs à mobiliser dans le processus : « … les collectivités territoriales et les entités publiques concernées ; les opérateurs économiques ; les organisations non-gouvernementales ; les acteurs sociaux ; le public concerné ».
  • Une stratégie de communication.
  • Une vision potentielle pour la zone.
  • L’évaluation environnementale stratégique (EES), si elle a été demandée, qui sera utile si une stratégie, un plan ou un programme de GIZC est à élaborer. Les autorités environnementales du pays concerné devront alors être consultées sur la nécessité d’une EES et sur ses termes de référence.