Le Processus GIZC – Un itinéraire vers la durabilité des côtes - Introduction

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Introduction  


Initialisation  


Analyse des trajectoires
(passé/présent/futur)
 


Co‑construction d'une vision  


Planification stratégique  


Mise en oeuvre  


 


Bienvenue au processus de GIZC

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Les premiers acteurs visés par le processus de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) sont ceux-là même qui travaillent au sein du processus, ainsi que leurs partenaires, en particulier ceux impliqués dans l’élaboration des stratégies, plans et/ou programmes pour des régions littorales de la Méditerranée et de la Mer Noire. Bien entendu, la réalisation d’un processus de GIZC contribuera également aux discussions plus larges sur le développement durable des zones littorales.

Le Protocole GIZC a été élaboré pour fournir un cadre légal aux Parties Contractantes – les 21 pays méditerranéens et l’Union Européenne (UE) – afin de promouvoir et mettre en œuvre la GIZC en Méditerranée. Le Protocole est entré en vigueur en mars 2011. Cette entrée en vigueur du Protocole en 2011, incluant sa ratification par l’UE, implique que le Protocole intègre désormais la législation européenne et qu’il a des effets contraignants.

La GIZC en Méditerranée est désormais portée par un instrument juridique unique et révolutionnaire – le Protocole de la Convention de Barcelone relatif à la Gestion intégrée des zones côtières ou Protocole GIZC.

La conception du processus de GIZC, qui doit aider à la mise en œuvre du Protocole GIZC, est coordonnée par le Centre d’activités régionales/Programme d’actions prioritaires (CAR/PAP) situé à Split, en Croatie, et s’appuie sur plus de 30 ans d’expérience pratique de GIZC en Méditerranée. Le CAR/PAP est une organisation composante du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM), qui fait partie du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE). Vingt et un pays méditerranéens et l’Union européenne sont les Parties Contractantes à la Convention de Barcelone, qui est mise en œuvre par le PAM. Le CAR/PAP s’est bâti une solide réputation pour son expertise en matière de GIZC.

En travaillant sur le processus, le CAR/PAP a créé une synergie entre deux projets majeurs relatifs à la GIZC en Méditerranée : le projet UE FP7 PEGASO, au sein duquel le processus a été élaboré, et le Partenariat stratégique pour le grand écosystème marin de la Méditerranée (MedPartnership) du FEM. Au sein de ce dernier, le CAR/PAP travaille en étroite collaboration avec le Global Water Partnership (GWP) et l’UNESCO-PHI afin que ses préoccupations soient efficacement intégrées à la gestion des ressources en eau et des bassins versants, ainsi qu’à celle des aquifères du littoral.

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La structure du processus de GIZC

Le processus de GIZC vise à guider – c’est le “comment faire” de la GIZC – mais il s’adapte aux circonstances locales qui imposeront leurs modifications au sein du cadre général. Le processus est structuré en 5 étapes, représentées dans le diagramme de la page suivante, et chacune des 5 étapes est structurée en tâches principales.

Pourquoi conduire une gestion intégrée des zones côtières ?

« Durable » est un terme qui revient souvent mais qui est rarement défini. Dans le cas de la Méditerranée, un littoral durable est à la fois :

Résistant – résistant aux incertitudes à venir en matière de changement climatique telles que la montée du niveau de la mer, le réchauffement et la sècheresse ; résistant aux variations du climat telles que les tempêtes, inondations, vagues extrêmes ; résistant aux tremblements de terre et à l’érosion ; résistant aux impacts négatifs des activités humaines, tels que la pression du tourisme et du développement urbain sur le littoral.

Productif – garantissant des revenus financiers dans les secteurs économiques traditionnels, modernes et à venir ; répondant aux aspirations économiques des populations littorales ; constituant un atout compétitif pour l’économie locale, de grande valeur économique et naturelle – participant ainsi à l’accroissement du PIB et à la réduction de la pauvreté.

Diversifié – diversifié écologiquement, c’est-à-dire composé d’une riche mosaïque d’écosystèmes marins et terrestres ; diversifié dans ses paysages, qu’ils soient ruraux ou urbains, anciens ou modernes ; diversifié économiquement – offrant une diversité spécifique au monde méditerranéen ; diversifié dans sa société – offrant un cadre propice à la mixité sociale, ouvert sur le monde, etc.

Singulier – protégeant les singularités culturelles des régions littorales, comme leur architecture, leurs coutumes et leurs paysages, soulignant que la Méditerranée est le « berceau de la civilisation », et offrant ainsi une image marketing distinctive qui attirera les investissements.

Attrayant - préservant l’attractivité du littoral, pas uniquement pour les visiteurs mais également pour les investisseurs et pour les populations locales, créant ainsi un cycle auto généré de croissance durable.

Sain - épargné par la pollution d’origine terrestre ou marine, avec des eaux douces et marines propres et une atmosphère non polluée – constituant ainsi un environnement sain pour la population et pour les activités basées sur les ressources naturelles telles que la pêche, ainsi que pour la faune et la flore sauvage.

Les points ci-dessus doivent servir de repères pour élaborer une stratégie, un plan ou un programme de GIZC. Ces critères seront abordés d’une manière équilibrée, qui maximise les bénéfices mutuels et minimise les risques néfastes.

Il est important de remarquer que la GIZC englobe un large éventail de problématiques, toutes se sentant importantes de leur propre point de vue. Tout au long du processus, les problématiques sectorielles qui sont importantes pour une région littorale donnée devront toutes être considérées. Néanmoins, dans ce guide, tous les sujets n’ont pas été traités de façon équivalente car cela dépasserait l’objectif visé par ce document. Pour montrer comment une problématique sectorielle donnée peut être prise en compte et/ou intégrée dans un processus de GIZC, nous présentons en annexe, dans une version provisoire, un document qui décrit comment cela peut être fait dans le cas du changement climatique, qui est certainement l'un des problèmes les plus critiques auxquels de nombreuses régions littorales sont confrontées aujourd'hui. Les conclusions de ce document peuvent être consultées chaque fois que le lecteur en ressent le besoin.

Le point de vue d’un expert - "...faire simple "

Les problématiques du littoral sont complexes, mais votre stratégie, votre plan ou votre programme ne doivent pas l’être. Rappelez-vous simplement que la GIZC est aussi bien un processus social que technique, et que les ressources littorales seront toujours limitées. Aussi, voici quelques astuces pratiques pour faciliter votre approche:

Željka Škaričić, PAP/RAC Director
  • Faire simple et adapté au but visé – ne pas compliquer plus qu’il ne faut;
  • Si possible, travailler avec ce que l’on a déjà, ne commanditer de nouveaux travaux/recherches qu’en cas de nécessité absolue;
  • Le processus doit être adapté aux circonstances et aux ressources locales;
  • La communication est au cœur du processus, pour permettre aux acteurs concernés de bien visualiser les problèmes et les évolutions potentielles, et de trouver des solutions;
  • Aucun processus de GIZC n’est linéaire, toutes les étapes sont itératives et se chevaucheront en fonction du niveau d’avancement des différents travaux;
  • Rien ne remplacera la participation pleine et entière des acteurs concernés.


Et enfin – pour paraphraser nos collègues du Partenariat mondial de l’eau (GWP) – le processus de GIZC n’a pas pour but la production d’une stratégie ou d’un plan pour le littoral. De façon ultime, la réussite ou l’échec d’une GIZC dépend de sa capacité à produire du changement sur le terrain. Et ce qui compte, ce n’est ni le processus en soi, ni les documents de stratégie ou de planification produits, mais le fait que, oui ou non, il en a résulté une action positive sur le terrain."

Commencez votre trajet ici: Initialisation


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